Nom de l’auteur/autrice :KIES

Culture

Déménager d’un continent à un autre

Recommandations : si possible, offrez à vos enfants la possibilité de visiter des salles de classe et de rencontrer des enseignants. Aidez-les à comprendre les éventuelles différences et les stratégies qu’ils peuvent mettre en place pour les gérer.  6. Parlez des besoins émotionnels : déménager dans un nouveau pays peut être émotionnellement difficile pour les enfants. Favorisez la communication ouverte, leur permettant d’exprimer leur ressenti et leurs préoccupations. Acceptez leurs émotions et assurez-les qu’il est normal de se sentir effrayés ou anxieux. Assurez-vous qu’ils comprennent que vous êtes là pour les soutenir à chaque étape du chemin. Si vos enfants ont des besoins émotionnels, d’apprentissage ou de développement spécifiques, assurez-vous que des systèmes de soutien soient mis en place et que vos enfants en soient conscients. Juste à l’arrivée ! Voici quelques étapes pour vous : 4. Explorez ensemble : saisissez l’opportunité d’explorer ensemble votre nouvel environnement en famille. Prenez le temps de visiter les attractions locales, de goûter de nouveaux plats et de participer à des événements culturels. Encouragez vos enfants à se faire de nouveaux amis et à s’engager dans des activités qui les intéressent. Explorer ensemble peut aider votre famille à renforcer ses liens et à créer des souvenirs durables dans votre nouveau foyer.

Apprentissage

Quels sont les critères d’un bon enseignant selon vous ?

Souvenez-vous d’avoir eu, en tant qu’élève, un(e) professeur(e) préféré(e) ? Pouvez-vous expliquer la raison pour laquelle cette personne vous a marqué(e) plutôt qu’une autre ? Parmi toutes les ressources dont l’élève a besoin pour une éducation de qualité, l’enseignant représente la pièce maîtresse. Il est donc essentiel de comprendre ce qui distingue un bon professeur. Michael Abbott, directeur de KIES Chrysalides avec une expérience de 26 ans dans le domaine de l’éducation et une grande aptitude à gérer les enfants, nous partage son opinion. “Un bon enseignant doit être basé sur des principes et doit enseigner en fonction de ceux-ci” Il se concentre sur ce qui motive ses principes, à savoir ce qu’il pense être bon pour servir le monde, ce qu’il pense être bon pour devenir un brillant enseignant et ce qu’il pense être bon pour former un élève excellent, et ces principes doivent être des facteurs moteurs dans la pratique en classe. Un bon enseignant doit également être compatissant et compréhensif envers les besoins de ceux qui l’entourent. Avoir de la compassion envers chaque étudiant est essentiel, selon moi. j’estime qu’un bon enseignant doit avoir de l’empathie, il doit être sensible à toute situation dans laquelle un enfant se trouve.  Il se rapproche de l’étudiant en cas de difficultés, tout en essayant de l’aider à les surmonter. Je pense aussi qu’un bon enseignant est passionné et investi dans le succès de ses élèves. Cette passion se reflète dans sa méthode d’enseigner, devient une source d’inspiration pour les apprenants et les motive à exceller. Il doit être dynamique, créatif, patient et tolérant. En combinant ces qualités, on devient sans aucun doute un bon enseignant hors pair. L’enseignant est bien plus qu’un simple transmetteur de connaissances. Il est un jardinier des esprits, un guide et un inspirateur qui joue un rôle essentiel dans la vie de ses élèves. En cultivant ces caractéristiques essentielles, les enseignants peuvent avoir un impact durable sur l’apprentissage et la croissance des élèves.

Enfant

Fin de l’année Gérer le stress de vos enfants avec tact

Alors que l’année scolaire touche à sa fin, l’attente des derniers bulletins scolaires  ainsi que le passage dans classe supérieure, peuvent entraîner un stress chez les enfants et les parents. Les pressions supplémentaires de la fin de l’année peuvent provoquer des conflits. Cependant, avec une approche stratégique et une communication positive, les familles peuvent traverser cette période tout en douceur. Voici quelques astuces pour arriver à la fin de l’année scolaire sans avoir à faire face à des conflits et du stress. Établir une communication ouverte dès le début : Être réaliste dans ses attentes : 2. Prenez le temps de discuter avec votre enfant par rapport à ce que peut représenter une fin d’année scolaire réussie pour lui. Mettez l’accent sur les efforts et les améliorations plutôt que seulement sur les notes. Ce changement de point de vue peut réduire l’anxiété associée aux bulletins scolaires. Reformuler la discussion au sujet du Bulletin scolaire : 3. Parlez du bulletin scolaire comme un outil de croissance plutôt que comme un jugement final. Discutez du bulletin scolaire de manière constructive, en mettant en évidence les domaines d’amélioration et en fixant des objectifs pour l’année suivante. Durant l’été, célébrez tous les succès, aussi petits soient-ils, et discutez des stratégies pour relever étape par étape  les nouveaux défis. Ne comparez jamais vos enfants : Modéliser des attitudes positives envers l’apprentissage :  3. Les enfants reflètent souvent les attitudes de leurs parents. Montrez-leur que les erreurs et les échecs sont des opportunités de croissance. Votre attitude peut influencer considérablement la perspective de votre enfant sur les études et les défis académiques. Discuter l’anxiété et la peur de l’échec : 4. Parlez à votre enfant de ses peurs et angoisses liées aux notes et à la performance. Veillez à normaliser ces émotions et à lui apporter votre soutien. Familiarisez-le avec des techniques de résilience telles que la pratique de la pleine conscience, des exercices de respiration et un dialogue positif avec soi-même afin de gérer le stress et l’anxiété. En appliquant ces stratégies, les parents et les enfants peuvent réduire le stress et les conflits liés aux bulletins scolaires de fin d’année. Favoriser consciencieusement un environnement de soutien et de communication qui met l’accent sur la croissance et les efforts plutôt que sur la perfection, atténue les pressions immédiates des bulletins de fin d’année. Cela cultive également une attitude plus saine et plus résiliente envers l’apprentissage et le développement personnel durable.

Enfant

Les enfants ont besoin de limites.

Une limite est une frontière. Les limites aident les enfants et les adultes à se sentir en sécurité, protégés et respectés. Pensez aux bébés et aux limites dont ils ont besoin pour se sentir en sécurité. Pensez à vous dans une voiture, aux limites qui vous aident à vous sentir en sécurité au volant. Les enfants de tous âges ont besoin de limites pour se sentir et rester en sécurité. Selon leur âge et leur personnalité, ces limites diffèrent. Pourtant, les limites sont les idées les plus difficiles à maintenir pour les parents avec leurs enfants. Voici quelques idées et conseils pour mieux comprendre le fonctionnement des limites. Les enfants peuvent sentir que vous n’êtes pas à l’aise avec les limites que vous fixez. Cela indique inconsciemment aux enfants que VOUS n’êtes pas à l’aise avec ces limites, ce qui les rend moins importantes à respecter. Ce qu’il faut faire: Les parents qui ont été élevés dans un style parental autoritaire peuvent parfois assimiler les limites au fait de devenir trop autoritaires et trop permissifs. Par ailleurs, les parents qui ne sont pas à l’aise avec leur propre autorité peuvent également créer des limites irréalistes pour les enfants. Utilisez un journal et/ou une thérapie pour vous aider à comprendre ce qui vous met mal à l’aise en fixant et en maintenant des limites avec votre enfant. Être clair sur ce que les limites signifient pour vous et sur ce que vous ressentez à leur sujet en général vous aidera à mieux soutenir votre enfant à travers les limites. La manière dont une frontière est communiquée est tout aussi importante que la frontière elle-même. Le fait de supplier un enfant de respecter une limite lui indique que la frontière n’est pas une frontière, mais une opportunité d’affirmer son autorité. Que faire : Voir n°1 Repensez votre relation avec les limites. Parfois, les limites peuvent être négociées et les enfants savent très souvent quand ils ont dépassé les limites telles que l’heure du coucher tôt ou la capacité d’être autonome. Toutefois, ces limites ne devraient pas être négociées pour le moment. Ce qu’il faut faire:  Si vous sentez que votre enfant a dépassé certaines limites (souvent le cas à la préadolescence et à l’adolescence), le moment de discuter d’un changement potentiel des limites n’est pas sur le moment, mais à un autre moment où vouset votre enfant peut discuter calmement des limites lorsque vous pouvez vraiment entendre ses arguments. Repenser l’heure du coucher devrait avoir lieu pendant un moment de calme pour vous et votre enfant, lorsque vous êtes plus susceptible d’accepter ou d’envisager la proposition lorsque vous n’êtes pas fatigué ou que votre enfant ne résiste pas. Ne traitez pas les limites comme des punitions. Les frontières ne devraient jamais être une menace. Les limites concernent autant l’autonomie et la liberté dont disposent les enfants à l’intérieur d’une frontière que ce qu’ils ne peuvent pas faire. Si vous menacez un enfant avec une limite, ce n’est plus une limite mais une menace et une démonstration de pouvoir. Cela peut détruire la confiance des enfants en vous et leur propre estime de soi. Ce qu’il faut faire : Assurez-vous que les limites indiquent aux enfants ce qu’ils peuvent faire, et pas (seulement) ce qu’ils ne peuvent pas faire. Et assurez-vous d’avoir confiance dans les limites que vous fixez afin que votre voix, votre ton et votre langage corporel communiquent votre confiance à votre enfant. Ils n’aimeront pas toujours les limites.Il est normal que les enfants expriment leur frustration face aux limites. Ne soyez pas contrarié parce qu’un enfant est contrarié par une limite.   Si vous allez dans une banque un dimanche et qu’elle est fermée, vous pourriez vous énerver, mais cela ne rend pas la banque ouverte. Les banques sont ouvertes du lundi au vendredi, vous pouvez vous organiser pour y aller un de ces jours. Ce qu’il faut faire: Vous pouvez comprendre avec votre enfant la difficulté de respecter les limites, mais insistez à nouveau sur ce qu’il peut faire à l’intérieur de ces limites. Lorsque vous êtes fatigué, pressé, stressé, sachez que ce sont les moments où vous et votre enfant serez les plus sensibles aux limites et au respect des limites. Vous êtes plus susceptible d’être bouleversé lorsque votre enfant « teste » les limites de l’heure du coucher ou de l’heure du dîner.Ce qu’il faut faire :Préparez-vous à ces moments et rappelez-vous que non seulement leur comportement est normal. Respirez profondément.

Enfant

Pourquoi les poupées et jouets noirs sont importants.

Nous savons tous comment se passent les vacances. Les magasins de jouets sont envahis par les enfants qui réclament des jouets. Inévitablement, nous sommes confrontés à des jouets qui ne ressemblent pas à nos enfants et/ou à leur réalité. Particulièrement au rayon des poupées, car même si nous sommes en 2022, dans de nombreux endroits les poupées sont encore souvent blanches.  Pour beaucoup de parents, la différence de prix entre les poupées noires et blanches les conduit à acheter une poupée ou un jouet qui ne ressemble pas à leur enfant, ou à la plupart des personnes que l’enfant connaît et avec lesquelles il interagit. « Cela n’a pas d’importance, » dit une mère. « Elle en a des noires à la maison, une poupée blanche n’aura pas d’importance ». « Mais cette poupée est plus jolie, et les cheveux plus faciles à coiffer… » (oui, nous avons aussi entendu cela). Mais la vérité est que cela a de l’importance et en aura toujours. Les conséquences à long terme ne sont pas négligeables. Des études remontant aux années 1950 ont démontré que si le standard est une poupée blanche, cela induit l’idée d’une infériorité des noirs, notamment en termes de beauté et d’estime de soi.

Parent

Être parent à distance, un vrai défi !

L’école est souvent le lieu d’expression de toutes les émotions des enfants. La joie et la fierté, mais aussi la tristesse ou la frustration. Récemment, plusieurs enfants ont exprimé leur tristesse à propos de parents qui ne vivent pas à leurs côtés actuellement au Sénégal. La parentalité est déjà un défi permanent en soi, car on ne naît pas parent, on le devient. Un certain nombre de parents de nos écoles sont séparés, pour de plus ou moins longues périodes, à cause de leur profession. C’est un déchirement autant pour les adultes, que pour les enfants. Cette distance géographique amène à une distance émotionnelle, qui met à mal la parentalité ; du parent qui fait les allers-retours ET du parent qui reste. Les enfants ont du mal à gérer cette double peine : maman et papa sont tristes et je suis triste. “Maman, papa, vous me manquez !” Une petite fille en larmes lors de la séance de méditation quotidienne nous a dit : “Mon papa est obligé de travailler loin tout le temps et je suis triste pour lui, c’est pour ça que je pleure.” C’est à la fois tellement magnifique, cette empathie dont les enfants savent faire preuve, et à la fois tellement “submergeant” pour eux. Un vrai raz-de-marée émotionnel ! Alors bien sûr, dans cette situation particulière pour laquelle il n’y a pas de mode d’emploi, communiquer et maintenir le contact, c’est l’évidence même ! Mais au quotidien, est-ce si simple ? La charge du parent présent est d’autant plus complexe, qu’il doit veiller à ce que les liens distants soient maintenus, en plus de nourrir sa propre relation avec ses enfants, s’occuper de la maison, vérifier les devoirs, assurer au travail ou gérer son entreprise, jouer le parent/taxi… Accueillir les émotions des enfants et les aider à les gérer ? Ok ! Mais comment faire ? Dans quel espace-temps ? En tant que parent et éducateur, nous nous posons tous la question, car nous savons que c’est un processus absolument nécessaire pour que nos enfants soient apaisés et épanouis. Que pouvons-nous en faire en tant que parent dans cette situation ?  Pour commencer : cessez de culpabiliser ! Vous n’avez pas à vous sentir mal à propos des circonstances ou de vos conditions de vie, à cause de ce que ressentent vos enfants. Il n’y a pas de circonstances parfaites. Si l’on permet aux enfants d’exprimer et de gérer leurs émotions de manière positive, alors ils peuvent se montrer incroyablement résistants et résilients.  Le manque est une émotion humaine nécessaire et normale, mais pas pour les enfants, cette émotion peut devenir dévorante et s’accompagner d’anxiété, car ils n’ont pas la maturité suffisante pour y faire face. Ils sont au stade du questionnement : Reverrais-je un jour mon parent ? Pourquoi ne puis-je pas voir mon parent ? Pourquoi tous les autres ont-ils leurs deux parents qui vivent avec eux et pas moi ?  À ces questions se mêlent un sentiment de colère et parfois même de honte, qui rejaillit sur le parent présent. Notre objectif n’est pas de remplacer cette émotion, ni de demander aux enfants de ne pas la ressentir, mais plutôt de les soutenir dans l’apprentissage de la gestion de cette émotion. Trois activités pour aider les enfants à gérer le manque  1 – Le parent non présent peut participer à la vie scolaire quotidienne des enfants. Aux Chrysalides et aux Playlabs, tous les parents peuvent rejoindre nos groupes Whatsapp, nous suivre sur Instagram ou être en contact direct avec les enseignants via Storypark ou Edumoov.  En quoi cela aide-t-il les enfants ? En donnant aux parents non présents l’occasion de participer à la vie de leurs enfants, de les questionner, de commenter et de partager directement sur leurs activités scolaires. 2 – Créez un rituel régulier avec le parent non présent. Les enfants peuvent prévoir de le faire tous les mercredis, ou tous les soirs avant d’aller se coucher, de parler ou d’envoyer par vidéo Whatsapp ou Imessage, des blagues, des photos drôles, ou même un chapitre de livre qu’il aime.  En quoi cela aide-t-il les enfants ? Les rituels aident les enfants à s’adapter à de nouvelles circonstances, en leur donnant de nouveaux repères, pour faire évoluer leurs attentes, et en les rassurant sur leur pouvoir d’agir dans des situations où ils pourraient se sentir impuissants. Par exemple : nous partageons toujours une blague, nous parlerons toujours avant de nous coucher, tous les samedis matin nous regarderons ensemble un programme sur Netflix, etc. 3 – Écrire ou dessiner pour communiquer Aidez vos enfants, quotidiennement si possible, à écrire ou dessiner une carte, une lettre ou une image à leur parent avec lequel ils ne vivent pas. Cette même idée peut être réalisée avec un journal vidéo. En quoi cela aide-t-il les enfants ?  Le dessin et/ou l’écriture permettent aux enfants d’explorer leurs émotions complexes, liées à la disparition d’un parent et/ou d’un membre de la famille proche, sans pour autant être jugés.  Ces propositions ne sont pas exhaustives, n’hésitez pas à faire confiance à vos ressentis et à votre créativité. Personne ne peut comprendre votre enfant mieux que vous, soyez-en persuadé. Le cadre intime et bienveillant de la famille est votre meilleur atout pour surmonter l’épreuve de la distance ensemble. 

Culture

Pourquoi l’histoire des Noirs est-elle si importante ?

Le mois de l’histoire des Noirs (en particulier si vous êtes un parent vivant sur le continent) peut ne pas sembler être un mois intéressant ou important. Mais avec l’interaction croissante de l’Afrique avec sa diaspora, le mois de février (États-Unis et Canada) et d’octobre (Royaume-Uni) est l’occasion pour tous les parents de profiter de l’énorme programmation concernant les peuples, l’histoire et les cultures d’Afrique.  Pourquoi l’histoire des Noirs est-elle si importante ? Il est essentiel que l’histoire des Noirs soit étudiée et célébrée, pas seulement en février, mais tout au long de l’année. Comme nous l’avons mentionné dans notre dernière newsletter, la représentation de l’enfant permet à TOUS les enfants d’avoir une vision plus complète des nombreuses façons dont les peuples d’Afrique et de la diaspora ont façonné et continue de façonner le monde. Cela aide les enfants à comprendre le monde, à se comprendre eux-mêmes. Cela est essentiel pour le développement et l’estime de soi des enfants.   Pour les enfants, même les plus jeunes, une représentation appropriée est essentielle. Des études menées aux États-Unis soulignent depuis longtemps l’impact de la représentation sur l’estime de soi des enfants.  L’exposition à la télévision est liée à une plus faible estime de soi chez les filles et les garçons noirs, mais à une plus grande estime de soi chez les garçons noirs.  Mais pour les enfants des écoles primaires, les programmes « noirs » peuvent souvent être considérés comme atypiques par rapport aux programmes auxquels les enfants sont souvent exposés.  Cocomelon, Paw Patrol, Mangas, Avatar, Titeuf ou Miraculeuse peuvent rencontrer une certaine résistance.   Voici quelques façons créatives de célébrer, découvrir et recentrer les histoires, les visages et les cultures africaines en famille.  Regardez une série ensemble Mettez à profit le temps passé devant l’écran en février en réservant une soirée par semaine pour regarder un épisode, une vidéo ou un film ensemble. Veillez à trouver une diversité d’histoires et d’idées qui correspondent à l’intérêt de votre enfant.  Assurez-vous que toutes les histoires ne sont pas des histoires de tragédie et/ou d’injustice pour permettre à vos enfants de développer des notions positives de l’histoire et de nos succès. Notre coup de cœur : Le portrait cette astronaute sénégalaise Maram Kaire.  Lien du livre : Star chasers of Senegal Cuisinez un dîner spécial ensemble Trouvez une recette d’un autre pays africain ou dînez dans un restaurant d’un pays où la population noire est prédominante.  L’utilisation d’une carte pour identifier la région du monde, une recherche sur YouTube pour trouver des vidéos donnant une image visuelle peuvent également aider les enfants à comprendre la complexité et la diversité de la présence africaine par l’apprentissage expérientiel. Si vous décidez de cuisiner, l’achat d’ingrédients ensemble peut également se transformer en une occasion d’apprendre et d’explorer.  La visite de magasins et de marchés spécifiques à un pays peut exposer les enfants à des langues et des cultures différentes, et leur donner l’occasion de mettre des visages sur des cultures et même de poser des questions.  Encouragez les enfants à utiliser leurs sens et aidez-les à trouver le vocabulaire pour définir ce qu’ils sentent, goûtent et ressentent.  N’obligez pas les enfants à aimer tout ce qu’ils mangent.  Il peut leur suffire de goûter, mais préparez-les à l’avance à de nouvelles textures, à des goûts plus prononcés et à de nouveaux ingrédients. Utilisez les images comme entrées de conversation. À l’ère d’Instagram, de Snapchat et de TikTok, les images sont devenues le principal moyen de raconter des histoires.  Trouver des images particulièrement émouvantes du passé, d’événements historiques, de personnes, voire de membres de la famille, est un excellent moyen de piquer la curiosité des enfants sur le passé, et un rappel pour les plus jeunes que le passé est constitué de personnes de la vie réelle, tout comme eux. Participez à une expérience culturelle. Emmenez vos enfants voir des expositions d’art, des expositions photographiques et des concerts.  Faites-leur découvrir comment les artistes utilisent la culture pour exprimer des idées complexes.  Encouragez vos enfants à documenter ces voyages, à commenter ouvertement ce qu’ils ont aimé, à parler de leurs idées aux artistes s’ils sont présents.   Cela permet aux enfants de comprendre également que l’histoire et la culture peuvent être exprimées de diverses manières créatives.  Envisagez également de visiter les expositions virtuellement.  De nombreux grands musées mettent en ligne leurs catalogues et/ou une partie de leurs collections, très souvent avec des guides pour les enfants. Lisez un livre qui célèbre l’histoire des Noirs  La lecture de livres sur l’histoire est notre façon préférée de célébrer l’histoire des Noirs avec nos enfants.  Non seulement cela renforce la compréhension culturelle des enfants, mais cela nous permet également de renforcer l’alphabétisation et les idées sur l’importance des livres.

Apprentissage

Renforcer le développement de la langue maternelle des jeunes enfants. 

Alors que l’on sait que la langue est porteuse de culture, parler sa langue maternelle peut être considéré comme peu important, ou secondaire par rapport à l’apprentissage de la langue de scolarisation (français, anglais). Très souvent, les parents assimilent la réussite scolaire à la maîtrise de la langue de scolarisation par les enfants. Pourtant, dans de nombreux pays, dont Singapour, la Malaisie, la Russie, l’Espagne, l’Afrique du Sud et les Pays-Bas, les enfants étudient traditionnellement leur langue maternelle à côté de l’anglais. Encourager les jeunes enfants à maîtriser leur langue maternelle (ou la vôtre) contribuera au développement positif de leur identité, mais aussi à une meilleure maîtrise des autres langues qu’ils rencontreront à l’école. Voici quelques conseils pour vous aider à soutenir le développement de la langue locale de votre enfant à la maison. Parlez à votre enfant dans sa langue maternelle Utilisez-la autant que possible pour lui parler.  Ne vous inquiétez pas si, au début, il ne répond pas, mais continuez à lui parler.   Utilisez des mots d’action Commencez par des actions que les enfants font tous les jours : courir, marcher et sauter. Cela encourage les enfants à réfléchir et à partager leurs expériences quotidiennes dans leur langue locale.  Recherchez des médias et des livres dans cette langue. Regardez des films pour enfants dans votre langue maternelle. Lorsque l’émission, le film ou le livre est terminé, demandez à vos enfants ce qu’ils en pensent pour évaluer ce qu’ils ont compris. Appels avec la famille et les amis Enfin, et ce n’est pas le moins important, faites participer vos enfants à des appels avec leur famille. Avoir l’occasion de nouer des relations avec ses parents, ses frères et sœurs ou ses cousins contribuera à les motiver à apprendre.  Aidez-les à identifier un mot ou une phrase qu’ils peuvent utiliser comme « je t’aime », « comment vas-tu », « ça fait longtemps » ou « tu me manques ». Organisez des jeux et des rencontres avec des familles et d’autres enfants qui partagent la même langue. Enfin, considérez le processus comme naturel, sans vous inquiéter des fautes de prononciation ou de la timidité.  Continuez à parler en vous attendant à ce que vos enfants apprennent. Ne forcez pas vos enfants à apprendre ou à mémoriser – la motivation pour apprendre doit être la joie de s’exprimer dans une langue importante pour vous et votre famille. 

Parentalité

Découvrir l’avenir : Ouverture de notre classe de 6ème

Bienvenue dans un monde aux possibilités infinies ! Êtes-vous prêt à vous embarquer dans un voyage éducatif extraordinaire ? Nous vous présentons notre toute nouvelle classe de 6ème qui offre des possibilités inégalées de croissance, de créativité et d’apprentissage personnalisé. Préparez-vous à libérer votre plein potentiel et à vous épanouir dans un environnement conçu exclusivement pour relever les défis de la jeunesse d’aujourd’hui ! Une programmation enrichie : Le programme de français enrichi. Nous allons au-delà des manuels, mêlant des sujets traditionnels à des approches innovantes. Des expériences scientifiques aux projets historiques interactifs, en passant par notre partenariat avec DAUST, chaque jour est une occasion de plonger plus profondément dans la connaissance ! Petites classes : Dites adieu au sentiment d’être perdu dans la foule et bonjour à un environnement de classe où vos questions ne restent pas sans réponses et vos talents uniques sont nourris. L’esprit d’entreprise : Du brainstorming d’idées innovantes à la création de vos propres plans d’affaires, vous développerez des compétences essentielles telles que la résolution de problèmes, le travail d’équipe et le leadership. Laissez votre imagination s’envoler et transformez vos rêves en réalité ! Études musicales et artistiques : Libérer vos prouesses artistiques et laisser votre créativité s’épanouir !   Rejoignez-nous pour vivre une expérience éducative exceptionnelle qui vous prépare à un avenir prospère. Inscrivez-vous dès maintenant dans notre classe de 6e et faites partie d’une communauté qui célèbre votre individualité, encourage vos passions et vous façonne pour devenir un individu équilibré.  Plus d’informations ? Rejoignez notre webinaire le 29 juin pour parler de l’année prochaine avec les nouveaux membres de notre équipe.   Une équipe expérimentée et qualifiée d’enseignants leaders ! Diplômés dans leurs matières respectives et engagées à créer une toute nouvelle expérience 6ème ! Il n’y a que quelques places disponibles.   Appelez-nous dès aujourd’hui au 77 751 6099 ou visitez notre site Web www.kerimagination.com pour planifier une visite et obtenir votre place dans notre classe.  Attention ! Il n’y a que quelques places disponibles.

Année académique

Première rentrée? Nouvelle classe? Nouvelle école?

La période d’adaptation en crèche et maternelle C’est quoi ? La période d’adaptation, est la période durant laquelle l’enfant qui fait souvent sa première rentrée découvre le nouvel environnement au sein duquel il passera ses journées. Elle dure en général une semaine. Durant cette période, l’enfant est très souvent accompagné d’un parent. L’adaptation à pour but de faciliter l’intégration dans l’école et la séparation avec les parents Intérêts & Avantages La période d’adaptation présente des avantages pour les parents et les enfants! Elle permet : à l’enfant de se faire une représentation positive de l’école de réduire les angoisses et le stresse de faciliter la séparation et l’intégration d’établir un premier contact positif avec l’école et son fonctionnement de faire confiance et de gérer ses émotions Comment ça se passe aux Playlabs ? Chez KIES, l’adaptation est réservée à la crèche et à la maternelle. Aux Playlabs l’adaptation en crèche ou pour une première rentrée en maternelle se déroule entre une journée et une semaine en fonction du niveau. L’enfant est accompagné de son parent pendant plusieurs jours. Progressivement, le parent s’absente à des moments clés définis (exemple: la collation du matin) pour ensuite s’absenter une journée entière. Comment ça se passe aux Playlabs ? En maternelle, les classes sont à double niveau. Les TPS/ PS et les MS/GS. L’adaptation se fait lorsque l’on change de groupe et donc d’environnement. La transition vers la Moyenne Section, se fait en interne sur une semaine. Vers la fin de l’année les enfants accompagnés de leurs éducateurs passent des journées dans la future classe. Le but étant de les laisser prendre leurs marques et de se projeter sereinement dans ce nouvel environnement qui les accueillera à la rentrée prochaine.

Panier
Facebook
Facebook
Instagram